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>Mon pire ennemi c'est le juif (et l'islam)
A l’aube du XXIème siècle, il faut donc se rendre à l’évidence : la vraie droite est dans une impasse. Les combats qu’elle a menés ne lui ont pas permis d’influencer les événements. Bannie socialement et divisée, elle est sans force réelle, donc sans avenir. Car pendant ce temps, la jeune génération monte, métissée, élevée au lait de l’antiracisme, donc totalement imperméable aux doctrines de la droite nationale.
Pourquoi cet échec global ? Parce que la vraie droite s’est trompée d’ennemi. Le premier ennemi n’est pas extérieur : ce n’est ni l’Arabe, ni le Juif, ni le Franc-maçon, ni l’antiraciste, ni l’Europe de Maastricht…
Le premier ennemi, c’est nous. C’est l’égoïsme qui est en nous. On voudrait bien changer les choses, mais sans pour autant remettre en cause sa petite vie tranquille, ses petits acquis.
Sur le plan matériel, on ne veut pas risquer de perdre son petit confort (logement douillet, voiture, vacances, restos, TV, gadgets de la vie moderne…).
Sur le plan intellectuel, on aime nager dans ses convictions ; c’est plus reposant. Surtout après une journée de travail.
Alors, certes, on peut s’engager, mais dans certaines limites : limite d’argent, limite de temps, limite dans les actions à envisager et, surtout, limite dans la réflexion doctrinale.
Le principal ennemi qui nous paralyse, il est là.
Il y a plus de cent ans, Edouard Drumont a écrit : « Dans l’ordre humain on n’agit que par la volonté, à la condition que cette volonté aille jusqu’à vouloir mourir, ce qui naturellement lui donne l’avantage sur la volonté des autres, qui veulent vivre. Tout homme qui est décidé à mourir peut agir sur les événements » (E. Drumont, La fin d’un monde).
Naturellement, cette phrase doit s’entendre différemment selon qu’il s’agit du chef ou de ceux qui le suivent. Pour le chef, mourir signifie : donner sa vie. Pour ceux qui le suivent, et auxquels la Providence n’a pas donné la même mission, mourir signifie : renoncer. Renoncer à soi-même, à son ego, à sa petite tranquillité, à son petit confort…
La leçon de Drumont conditionne également la structure de combat : celle-ci n’aura d’efficacité que si elle accepte de mener les batailles nécessaires à la victoire. Toutes les batailles. Sans en omettre une seule au motif qu’elle serait « trop dangereuse » ou qu’elle risquerait de déplaire à certains « amis ».
Quand un combat est nécessaire, il faut le mener. Ou alors il faut se retirer, abandonner la lutte et la laisser à d’autres, plus courageux. Mener un combat incomplet, lorsqu’on est un chef, c’est tromper ceux qui vous suivent. Pis : c’est trahir. Lorsque, pour enlever une place, il est nécessaire de défoncer le pont-levis, là où se concentrent tous les tirs des défenseurs, le chef doit prendre la tête de ses troupes et foncer au but. Si, par peur, il se contente de tourner autour des murailles, il n’arrivera jamais à rien et fera tuer inutilement ses hommes.
Au sein de la vraie droite, on s’est trop contenté de combats incomplets : qui contre l’immigration, qui contre le fiscalisme, qui contre la déchéance morale, qui pour la Restauration, qui contre les falsifications de l’Histoire… De plus, on n’a jamais osé franchir certaines limites, acceptant certains tabous imposés par le Système (sur les races, le national-socialisme, le prétendu « Holocauste », la religion…).
Les fondateurs du Mouvement de combat Saint-Michel on délibérément choisi une autre voie. Pour eux, le combat doit être global et sans concession.D’avance, ils acceptent de mourir pour lui.
Voilà pourquoi ils s’adressent à ceux qui veulent vraiment changer les choses, ceux qui sont prêts à remettre en question leurs acquis (tant matériels qu’intellectuels). Ils savent d’avance que les petits bourgeois prétendument rebelles ne les suivront pas et qu’ils trouveront maintes excuses pour se justifier. Comme l’a écrit Isabelle Rivière : « le bourgeois calfeutré dans son bien-être ne se laissera jamais convaincre d’aveuglement et d’injustice envers les vaillants qui se tuent pour lui. Avare de son cœur et de sa reconnaissance autant que de ses fatigues et de son argent, il trouvera plus économique de se persuader qu’ils ne l’ont fait que par un amour coupable du risque et de l’aventure, dont ils sont justement punis » (I. Rivière, Sur le devoir d’imprévoyance).