>>105055
>Mgr Stepinac
Quelle superbe référence, vraiment.
<Il déclara lors d'une homélie, le 24 octobre 1942 : « Tous les hommes et toutes les races sont des enfants de Dieu ; tous sans distinction. Ceux qui sont Gitans, Noirs, Européens ou Aryens ont le même droit de dire "Notre père qui êtes aux cieux". Pour cette raison, l'Église catholique a toujours condamné, et condamne toujours, toute injustice et violence au nom des théories de classe, de race ou de nationalité. Il n'est pas possible de persécuter les Gitans et les Juifs parce qu'ils sont supposés être de race inférieure. »4,5.
<Le Dr. Amiel Shomrony, alias Emil Schwartz, secrétaire personnel de Miroslav Šalom Freiberger, grand rabbin de Zagreb jusqu'en 1942, a déclaré ultérieurement qu'il considérait que Mgr Stepinac avait fait de son mieux pour les Juifs pendant la Guerre. Dès 1936 et pendant toute la guerre, il permit à des Juifs de s'enfuir6.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alojzije_Stepinac
Il ne faut pas manquer de culot pour faire l'apologie d'un pareil connard sur un site tel que DP.
>Mgr Stepinac a propos de l'enclyclique Mit brennender Sorge :
Et bien entendu, tu vas nous expliquer que ce guignol croate antiraciste pro-juif connaissait mieux le sens de "Mit brennender Sorge" que Pie XII, qui a participé à sa rédaction (https://en.wikipedia.org/wiki/Mit_brennender_Sorge#Authorship) et qui une fois devenu pape, a fait un discours sans ambiguité sur le sujet dans son allocution du 2 juin 1945 : http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/es/cct.htm#cm
<Lorsque néanmoins, après avoir vainement essayé toutes les voies de la persuasion, il se vit de toute évidence aux prises avec les violations délibérées d'un pacte officiel et d'une persécution religieuse, dissimulée ou manifeste, mais toujours durement menée, le dimanche de la Passion 1937, dans son encyclique Mit brennender Sorge 4, il dévoila au regard du monde ce que le national-socialisme était en réalité : l'apostasie orgueilleuse de Jésus-Christ, la négation de sa doctrine et de son oeuvre rédemptrice, le culte de la force, l'idolâtrie de la race et du sang, l'oppression de la liberté et de la dignité humaine.
<Comme un coup de trompette qui donne l'alarme, le document pontifical, vigoureux — trop vigoureux, comme le pensait déjà plus d'un — fit sursauter les esprits et les coeurs. Beaucoup — même hors des frontières de l'Allemagne — qui, jusqu'alors, avaient fermé les yeux sur l'incompatibilité de la conception nationale-socialiste et de la doctrine chrétienne, durent reconnaître et confesser leur erreur.
D'ailleurs il a fait référence aux teubés comme ton cher "Stepinac" :
<Beaucoup, mais pas tous ! D'autres, dans les rangs mêmes des fidèles, étaient par trop aveuglés par leurs préjugés ou séduits par l'espoir d'avantages politiques. L'évidence des faits signalés par Notre prédécesseur ne réussit pas à les convaincre, encore moins à les décider à changer de conduite. Est-ce une simple coïncidence ? Certaines régions, qui furent ensuite les plus durement frappées par le système national-socialiste, furent précisément celles où l'encyclique Mit brennender Sorge avait été le moins ou même n'avait été aucunement entendue.
<En tout cas, pourtant, personne ne pourrait reprocher à l'Eglise de n'avoir pas dénoncé et indiqué à temps le vrai caractère du mouvement national-socialiste et le danger auquel il exposait la civilisation chrétienne. « Quiconque érige la race, ou le peuple, ou l'Etat, ou une de ses formes déterminées, les dépositaires du pouvoir ou d'autres éléments fondamentaux de la société humaine… en règle suprême de tout, même des valeurs religieuses, et les divinise par un culte id'olâtrique, celui-là pervertit et fausse l'ordre des choses créé et voulu par Dieu. » Cette phrase de l'encyclique résume bien l'opposition radicale qui existe entre l'Etat national-socialiste et l'Eglise catholique. Au point où en étaient venues les choses, l'Eglise ne pouvait plus, sans manquer à sa mission, renoncer à prendre position devant le monde entier. Par cet acte, pourtant, elle devenait, une fois de plus, un « signe de contradiction » (Lc 11,34), devant lequel les esprits s'affrontèrent et prirent position en deux groupes opposés.