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https://www.lindependant.fr/2019/02/19/assises-des-p-o-assassinat-derika-un-accuse-au-profil-insoupconnable,8025474.php
>Assises des P.-O. - assassinat d’Erika : un accusé au profil insoupçonnable
Kader Djidel, 21 ans, est jugé depuis ce mardi par la cour d’assises des P.-O. pour l’assassinat d’Erika, 17 ans, poignardée et égorgée
>Si on ne savait rien de l’horreur, on ne verrait dans le box qu’un garçon sage en polo blanc à manches longues. Les mots nappés d’intelligence et de politesse. Les cheveux ramenés en chignon buns sur un regard un peu gêné. Insoupçonnable, Kader Djidel.
> « Egocentré » autant que complexé. Mais également « hyper sensible ». « Émotionnel, dit-il plutôt. Quand je suis triste, je suis très triste
>Un être double. À porter le prénom d’un disparu, et plus précisément d’un oncle assassiné en 1989. Comme si la mort rôdait dans sa vie depuis toujours.
>Son autre fardeau généalogique enfanté par « une relation maladive sévère » avec sa mère. Handicapée par un mal sans nom, elle tombe souvent, l’appelle à la rescousse, s’oppose à toute mesure d’aide sociale proposée pour son fils. Lui, dort à ses côtés jusqu’à ses 13 ans. « À la fin ça me gênait un peu. En fait, j’étais son seul homme. J’étais son dernier. Elle voulait me garder auprès d’elle car elle avait besoin de moi. Tout ce qu’elle a fait, c’est par amour », raconte Kader Djidel qui n’a jamais connu son père.
>Ma mère pleurait souvent. Il y avait des soucis à la maison ».
>Très bon élève pourtant, Kader Djidel finit la 5e avec les félicitations puis intègre la 4e sport études football.
>Plusieurs fois par jour, il se rend à la mosquée. « Le seul espoir que j’avais ». Néanmoins, Kader Djidel arrive au lycée et fait rapidement l’objet de deux conseils de discipline. Un pour insultes envers un professeur puis un second à la suite d’une bagarre avec une autre élève qui lui vaut une exclusion définitive en janvier 2015, l’année de sa terminale.
>fin août, il monte un stratagème pour attirer dans le parc Maillol Erika, son unique ex-histoire sentimentale. Il la poignarde de 35 coups de couteau et l’égorge. Kader Djidel, ou son autre… ne sont désormais plus rien sans elle.
Insoupçonnable ! C'est un gentil p'tit garçon…