/dempart/ - Blabla général

Je ne sais pas si c'était vraiment dû à Pétain ou sa camarilla, mais :

— trop attentiste et pas assez collaborationniste ;

— trop réactionnaire et pas assez révolutionnaire ;

— trop civique et pas assez raciste ;

— distingue les "juifs français" des autres au lieu de les dégager tous tout simplement ;

— traîne à prendre des mesures qui s'imposent, l'excellente Milice n'arrive que tardivement et on s'en méfie à Vichy ;

— les premiers ministres compétents ne sont nommés qu'en 1944…

Bref les Allemands auraient dû occuper tout le pays et placer des hommes compétents directement (Déat ou Doriot, en imaginant qu'ils aient choisi de s'allier). Mais les Allemands étaient également divisés entre eux (Wehrmacht, SS, SD…). Un beau bordel donc.

Mais évidemment ça restait une divine surprise que l'effondrement de la République juive !

>>17180

De 40 à 42 c'est bien le Sipo-SD de Knochen qui concurrence l'Abwehr.

>>17183

Piètre bait

https://democratieparticipative.host/le-piege-mortel-du-resistantialisme-de-limportance-de-rejeter-toute-emanation-des-mensonges-judeo-democrates/

>>17182

Ah? Je ne vois pas en quoi : l’Abwehr dépendait de la Wehrmacht, tandis que la Sicherheitspolizei + Sicherheitsdienst ( réunis pour former le RSHA ) dépendaient de la SS…

Deux corps différents, cela reviendrait à dire que le GIPN ( Police Nationale ) concurrencerait le GIGN ( Gendarmerie Nationale )

>>17188

Il faut lire le récit de Déat et d'autres collaborationnistes français pour saisir les différences des points de vue et des priorités des deux instances et leurs dirigeants (certains francophiles, d'autres francophobes, certains voulant accélérer les mesures antijuives, d'autres se préoccupant davantage de l'aspect économique et militaire, etc.).

Et sur Vichy, lire Rebatet, absolument.

>>17190

Merci pour l’anecdote camarade

>>17191

Chez les Allemands comme chez les collaborationnistes français, il y avait des tendances qui peinaient malheureusement à cohabiter, malgré la dureté des temps et la nécessité de s'unir contre les nombreux ennemis.

Il n'y avait qu'à l'Est, chez les combattants de la LVF puis des divisions SS étrangères, où l'on retrouvait une communion européenne autour d'une cause commune : la lutte contre le péril bolchevique.

En France, politiquement, ça ramait bien trop. Comme je l'ai dit, ce n'est qu'en 44 avec l'ascension de Déat, Henriot ou Darnand que les premiers projets utiles et concrets voient le jour, bien trop tard donc.

C'est le héros de Verdun et ça suffit déjà à faire sa gloire. Pour le reste, s'il n'a jamais eu avec une doctrine ou une vision politique remarquable, sa vie a été marquée par une immense qualité : il aimait profondément les Français et a veillé à ce qu'ils souffrent le moins possible (en 17 comme en 40). Respect éternel et maudites soient les hyènes qui crachent encore sur sa mémoire (quand ce n'est pas carrément sur sa tombe).

Trop français, trop doux.