>>94008
>>94011
Moi je pense que ça va pas assez mal.
Qu'il faut un ensauvagement.
Qu'il faut une démonstration beaucoup plus systématique et épidermique des sentiments que l'on ressent.
Peu importe par quel biais.
L'autodestruction peut en être un.
Comme l'antisociabilisme primaire et violent si nécessaire envers tous les partisans du régime actuel avec lesquels on interagit.
Qui que ça puisse être.
Un policier zélé avec un blanc honnête, une rombière imbuvable qu'il faut calmer, un gosse mal élevé qui se croit tout permis, etc, etc…
Ces gens la sont la norme aujourd'hui c'est pas difficile a trouver.
Non pas pour rétablir quoi que ce soit, je suis pas sur que ce soit possible.
Mais pour mourir avec un tant soit peu de fierté personnelle et de cohérence entre ses convictions et ses actes.
Et qui sait, transmettre la flamme aux plus jeunes générations en manque de repères, de guides?
On peut voir ça comme une certaine forme de sacrifice par l'exemple.
Ok, beaucoup d'entre nous vont faire de la taule, vont se faire briser socialement, professionnellement, vont être de fait des sacs de frappe pour ce système, soit.
Moi je préfère mourir avec toute ma tète et avec les yeux ouverts.
Laisser l'animalité nous guider si nécessaire.
Et d'une certaine manière aller a sa rencontre.
L'adversité peut paraître énorme aujourd'hui de la part de ce régime hybride démocratico-dictatorial, mais il est fragile comme du verre.
Il faut juste le bousculer, encore et encore…
Et il s'effondrera comme un château de cartes.
Il manque pas grand chose.