>>6489
Il faut faire très gaffe aux imprimantes utilisées.
Ce n'est pas trop le papier qui peut être tracé mais les "watermarks".
Il y a plusieurs types de watermarking :
Celui de l'imprimante : des micro impressions peu visibles si on ne fait pas attention en marge du texte à imprimer (des points entre ou à l'intérieur des lettres par exemple, ses suites de micro-points qui peuvent représenter un identifiant, un numéro de série…)
Il faut donc faire très gaffe quand on imprime sur les imprimantes du boulot où il faut badger ou s'identifier, il y a de fortes chances qu'il y ait ce tracage. C'est le cas dans les administrations liées à la sécurité ou au secret.
Et il y a un watermarking bien plus dur à contourner mais que je pense assez rare, il ne concerne pas forcément l'impression mais la copie ou diffusion d'information.
L'émetteur de contenu modifie un tout petit peu le contenu donné à chaque lecteur (espaces en trop, changement de mot pour un synonyme, modification de ponctuation, une couleur un poil différente à un endroit…), ce qui fait que chaque contenu est unique.
Le mec qui fera un copié-collé de ce contenu va donc copier également la signature attachée à ce contenu et donc la répandre.
Par exemple, il ne serait pas trop dur pour un site, d'encoder de façon discrète l'adresse IP du visiteur dans le contenu présenté, ce qui ferait que n'importe quel copié-collé embarque l'IP.
J'en viens aux téléphone portables, n'utilisez pas l'appareil photo de votre téléphone pour faire des photos participatives. Il est très probable que l'IMEI (identifiant du téléphone) soit encodé et caché dans la photo, c'est bidon à faire.
Par exemple facebook est capable de retrouver les auteurs des photos en analysant les poussières sur l'objectifs. Si 2 photos sont diffusées à deux endroits et que les tâches de poussières sont les mêmes, il y a de fortes chances qu'il s'agisse du même appareil photo et donc du même photographe.
En résumé, être participatif avec les outils numériques requiert beaucoup de précautions.