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Discussion démocratique et participative
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9347e1  No.55560

Braaaazil.

L’Eglise et les problèmes de cohabitation des Blancs et des hommes de couleur. ''

Le problème est celui d’une vie sociale commune que doivent mener des hommes relevant d‘origines ethniques différentes et surtout de niveaux de culture différents et inégaux. Il est des pays où le problème n’a pas une acuité extrême. Au Brésil, par exemple, la loi punit ce qui serait discrimination raciale de la part des fono- tionnaires et il y a de nombreux prêtres de couleur. La cohabitation d’Indiens, de Noirs et de Blancs issus de la péninsule Ibérique a trouvé dans le pays une solution heureuse 1.

Par contre, la question reste névralgique en Afrique du Sud, où sa solution est très difficile, et aux Etats-Unis, où elle pourrait ne pas l’être. (…) Une législation draconienne maintient une séparation totale et empêche, même physiquement, les contacts entre les Blancs et les hommes de couleur (apartheid) (…)

Les Eglises chrétiennes ne pouvaient pas rester indifférentes et muettes devant semblable situation. (…) Nous devons, par contre, résumer la remarquable lettre pastorale collective des archevêques et évêques catholiques d'Afrique du Sud, parue en mai 1952 sur le problème social et racial (voir la bibliographie) : Les évêques notent d'abord les très graves difficultés soulevées par la cohabitation d'hommes si profondément différents par la culture et par le niveau de développe- ment humain. Il ne peut pas, disent-ils, exister de solution facile et rapide; aussi ne doit-on pas appro- fondir les antagonismes actuels et faire de la lenteur fatale des solutions une arme de troubles sociaux et politiques. Ils remarquent ensuite très justement : Q: Si l'attitude des Européens était l'unique motif du pro- bl&me des races en Afrique du Sud, il serait assez facile de la condamner comme injuste et non chrétienne, et d'en chercher une élimination par la voie d'une édu- cation appropriée et progressive. Mais le problème est autrement complexe. Il tient, à ce que la majorité des non-Européens et en particulier des Africains n'ont pas encore atteint le degré de développement qui permettrait leur intégration avec les Européens dans une société homogène. Une tentative pour les amener d'un seul coup et par force à embrasser les mœurs et les usages européens serait une illusion.. . % Il faut, continuent les évêques, tenir compte des quatre points suivants :

1" un préjugé, profondément enraciné chez la plupart des Européens, contre les non-Européens;

2" chez de nombreux non-Européens, un ressentiment et une . méfiance qui, instinctifs chez les gens non instruits, sont renforcées chez les autres par leurs expériences et leurs lectures, au point qu'ils ne croient pas que les Européens veuillent vraiment les aider à progresser;

3” l’existence d’un groupé de non-Européens de ,dévelop- pements culturels divers, dont la majorité est encore incapable, dans l’ensemble, de participer à une vie sociale et politique de niveau, comme on dit, occidental; 4” les divisions et les oppositions qui existent entre les divers groupes de non-Européens.

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Les évêques indiquent la voie dkne solution équi- table et réaliste, et ils résument leur programme en trois mots : sang-froid, amour et justice. Le sang-froid évitera les résolutions de désespoir ou des mesures spec- taculaires, plus nuisibles qu’utiles. L’amour sera le moteur et la lumibre de tout, étant entendu qu’il va de pair avec un effort effectif de justice. La justice recon- nait les droits des .autres, surtout ceux qui découlent de la nature humaine elle-même : Q: le droit à la vie, à la dignité, à l’entretien de l’existence, à l’exercice de la religion, à l’intégrité, à l’usage et au déploiement normal de ses capacités, au travail et à ses fruits, à la propriété privée et au bien-être, à séjourner et à circuler, à se marier, avoir des enfants et les élever, à se rassembler avec ses semblables B. Chaque point de cette énuméra- tion vise des restrictions dont sont concrCtement vic- times, chaque jour, les non-Européens en Afrique du Sud. Les évêques ajoutent d‘ailleurs encore d‘autres droits, moins fonciers, qui découlent de la nature sociale de l’homme : c le droit de vote pour la compo- sition des corps législatifs, le droit de recevoir une aide de l’Etat pour l’éducation, des secours pour les chô- meurs, une allocation pour les vieux, etc. s. L’Etat ne peut, poursuivent les évêques, ni mécon- naître les droits essentiels de l’homme, ni limiter arbi- trairement ceux du citoyen; sa mission est, au contraire, de créer ou de favoriser les meilleures conditions de leur exercice. Il ne porte d’ailleurs pas seul la charge d’un tel programme : les employeurs et tous ceux qui occupent des postes d’influence, partagent avec lui cette responsabilité.

Et Ies évêques de conclure en formulant ces principes, inspirés à la fois par l’amour, la justice et la prudence :

1. Une différence fondée exclusivement sur ia couleur est une injustice, une atteinte portée au droit et à la dignité qu’ont les non-Européens en tant que personnes humaines.

2. Bien que la plupart des droits fondamentaux des non-Européens soient respectés en théorie, l’exer- cice de ces droits est sérieusement empêché par la situation qu’engendre la législation raciale (par exemple la loi sur l’admission aux emplois), par les conventions sociales, par une administration ina- déquate. La destruction de la vie de famille en est un exemple. >

3. La justice exige que la posibilité soit assurée aux non-Européens de s’élever peu à peu à la pleine participation à la vie politique, économique et cul- turelle du pays.

4. Cette évolution ne peut se poursuivre avec succès sans de sérieux efforts de la part des non-Euro- péens, en vue de se préparer aux obligations corres- pondant aux droits auxquels ils aspirent. >

Nous avons tenu 5i résumer ou à citer largement ce remarquable document parce qu’il est un exemple achevé de l’attitude et de l’action de l’Eglise catholique en face de faits et de problèmes raciaux concrets.

Devs vult.

Source (1952) : https://unesdoc.unesco.org/in/rest/annotationSVC/DownloadWatermarkedAttachment/attach_import_32eedff4-7bfd-4a25-93fc-30ae8ac2a60d?_=133221freo.pdf


9347e1  No.55562

(Même document)

Aux Etats-Unis il existe, on le sait, 15 millions de Noirs. L’Eglise catholique ne compte d’ailleurs parmi eux que 350.000 fidèles, mais elle n’a pu éviter de prendre position, théoriquement et pratiquement.

Les positions, sur le plan des principes, sont simples. Elles ont été magistralement formulées par Mer Ireland, archevêque de Saint-Paul, dans un discours prononcé le 1”’ janvier 1891 à l’occasion de l’anniversaire de l’Acte d‘émancipation de 1863. Après avoir célébré l’abolition de l’esclavage, ME’ Ireland ajoutait :

"Faisons complètement notre devoir. Nous avons du travail. J’ai dit que l’esclavage a été aboli en Amérique; cependant la queue du serpent laisse encore sa trace.

Nous n’accordons pas à nos frères noirs tous les droits et privilèges de la liberté commune à l’humanité. Ils sont les victimes d‘un ostracisme déraisonnable et injustifiable. Ils ont le droit de vivre mais à condition de vivre loin de nous, comme une race inférieure et séparée, avec laquelle un contact étroit signifie souillure. On dirait que nous leur avons accordé l’émancipation de mauvaise grâce et que nous sommes encore contents de les tenir en eselavage ! Qu’est-ce que je réclame pour l’homme noir ? Uni- quement ce que je demande pour le Blanc, ni plus ni moins. Je voudrais effacer la ligne qui sépare les couleurs. Les Blancs ont leurs particularités. Ils diffèrent en ce qui concerne la richesse, l’intelligence, la culture, les ancêtres … mais qu’il n’y ait pas de barrière contre la simple couleur. Pourquoi une telle barrière ? Où pouvons-nous trouver une raison qui la justifie Pas dans la couleur. La couleur n’est qu’un simple accident dans l’homme, c’est le résultat d’un changement de climat. Les couleurs de la peau humaine sont de multiples sortes. Il n’est pas facile d’énumérer les différences qui existent dans ce qu’on appelle la race blanche. Pourquoi, dans notre orgueil exclusif, montrer de la fureur contre tout ce qui est noir, même dans sa teinte la plus légère, cette teinte qu’un œil normal distingue difficilement du teint bronzé, couleur si prisée parmi toutes les nations blanches ? Pas dans la race. Tous les hommes sont de même race, issus du même père et de la même mère. L’ethnologie et les Saintes Ecritures en donnent le même témoignage. Les subdivisions de race ne sont que des déviations accidentelles du tronc familial. Les races reviennent à leur premier modèle aussi facilement et avec le même nombre d’années qu’elles s’en sont séparées.


9347e1  No.55563

L’idée que Dieu, par une disposition spéciale, aurait fait des subdivisions dans la famille humaine et marqué chaque groupe d‘un sceau indélébile de permanence est un rève d’ignorance ou de sectarisme. On objecte que les Noirs sont inférieurs aux Blancs au point de vue intellectuel. Je réponds que sur ce point il y a des hommes blancs inférieurs à d‘autres hommes blancs, et, cependant, aucun mur de séparation n’existe entre ces premiers et ces derniers. Traitez les Noirs qui sont intellectuellement inférieurs à nous, comme nous traitons les Blancs inférieurs, et je ne me plaindrai pas. Quant à une radicale infériorité du Noir, comparée à un frère blanc, nous pouvons la nier, et ceci, en nous basant sur sa conduite pendant la brève période qui s’est écoulée depuis qu’on lui a rendu l’usage de sa liberté. Et s’il existe quelque infériorité, nous pouvoris l’attribuer à sa condition malheureuse, qui a duré des siècles, aussi bien en Amérique que dans son Afrique natale.

Nous sommes victimes d’un préjugé stupide, et plus vite nous nous en débarrasserons, plus vite. nous atteindrons le vrai sens de l’humain. Est-ce à notre honneur de persécuter des hommes à cause de la condition sociale de leurs frères ? Il n’y a pas si longtemps que les peuples les plus orgueilleux d‘Europe étaient plongés dans la barbarie. Ce n’est pas à notre honneur que nous punissions les hommes pour satisfaire notre propre orgueil. Le fait que le Noir fut un jour notre esclave devrait nous obliger à le traiter avec une libéralité extraordinaire, afin de compenser, si possible, nos mauvais torts, et d’annuler, par notre mutuel pardon et nos faveurs, le triste souvenir des anciens temps. B Je voudrais briser toutes les barrières. Que le nègre soit notre égal devant la loi ! Il y a des Etats où la violation des droits personnels les plus sacrés du Noir reste impunie devant la loi. En beaucoup d‘Etats, la loi interdit les mariages entre Blancs et Noirs. Elle favorise ainsi l’immoralité et avilit aussi bien le Blanc, qu’elle prétend élever, que le Noir, victime d’une dégradation dont elle n’a nul souci. Que le Noir soit notre égal dans la jouissance de tous les droits politiques du citoyen. La constitution lui garantit ces droits : soyons loyaux envers la constitution. Si l’éducation du Noir ne le rend pas apte à voter ni à être patron, pour son bien et le nôtre, hâtons-nous de l‘instruire'. Je voudrias ouvrir au Noir toutes les carrières pro- fessionnelles et industrielles - la pierre de touche de son avancement étant ses capacités, mais jamais sa couleur. Je voudrais, dans toutes les réunions publiques, dans tous les lieux de rencontre, dans les salles publiques et dans les hôtels, traiter l’homme noir comme je traite le Blanc.


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Après l’émancipation, le second concile plénier de Baltimore (1866) aborda la question de savoir s’il fallait bâtir des églises séparées pour les Noirs ou les recevoir dans les églises avec les autres fidèles. Il laissahaiement chaque évêque libre de décréter, sur ce point, ce qu’il estimerait le plus salutaire.

De fait, il existe très peu de, paroisses mixtes. Pour cette raison d‘abord que l’habitat n’est pas mixte : les Noirs ont leurs quar- tiers et parfois, même quand aucune discrimination ne les atteint, comme en Californie, ils se regroupent entre eux selon leur origine. Mais il y a aussi des raisons moins avouables, qui relèvent purement et simplement du préjugé de couleur, et ce n’est pas un petit scandale, pour un Français, que de voir les fidéles se séparer selon la couleur de leur peau pour célébrer la synaxe eucharistique ou quelque congrès diocésain

Citons d’autant plus volontiers une paroisse du Saint-Rosaire, à Brooklyn, délibérément interraciale, ou bien la petite paroisse congrégationaliste de Staffordville, dont les soixante-quinze paroissiens sont en grande majorité des Blancs et qui a mis un pasteur noir à sa tête. Longtemps le clergé de couleur a manqué, même pour les Noirs : 14 prêtres noirs seulement ont été ordonnés entre 1854 et 1934; il n’y en avait encore que 33 voués au saint ministère en 1950. Par contre, les vocations sont nombreuses aujourd’hui et on prévoit qu’il y aura 1.0010 prêtres de couleur en 1960. Le Saint-Siège encourage évidemment le mouvement : citons ces lignes de S.S. Pie XII dans son encyclique Sertum lztitiæ adres- sée le 1”’ novembre 1939 à l’épiscopat des Etats-Unis : "Nous vous avouons que nous nous sentons pénétré d’un amour paternel particulier, inspiré certainement du ciel, pour Ies Noirs habitant parmi vous, parce que nous savons que, dans le domaine de la religion et de l’ins- truction, ils ont besoin de soins spéciaux et de réconfort; ils les méritent bien d’ailleurs"

Les catholiques américains ont donc encore beaucoup à faire dans un domaine où leur honneur chrétien est en jeu beaucoup plus encore que leur honneur démocratique. Une association, le Catholic Interracial Council, animée par le Père La Farge, S. J., publie une revue mensuelle : Interracial Review : A Journal for Christian Democracy ; les positions en sont fondées sur l’idée de l’unité absolue du corps mystique et de la célébration du culte liturgique. Il faut ajouter que le clergé partage unanimement ces convictions. Les écrits théologiques qu’il peut lire sont aussi tout à fait formels. Le Père J. E. COogon, S. J., écrit que la discrimination des Noirs dans les écoles et les églises est condamnée par les théologiens comme : injuste, impie et scandaleuse D. Un moraliste, J. F. Doherty, écrit qu’il y a peut-être lieu de considérer la différence de race si l’on veut contracter mariage. Mais si, tout bien considéré, on veut épouser un conjoint d’autre race, aucune loi n’a le droit de l’interdire et celle qui le ferait serait une loi injuste, donc n’ayant aucune valeur d’obligation. A ces témoignages, qu’on multiplierait aisément, il faudrait joindre le texte intégral de la lettre adressée en mars 1952 par Mgr H. Varin de la Bruneliére, évêque de Fort-de-France (Martinique) aux étudiants antillais séjohrnant en France. Par-delà une simple exclusion du préjugé de race, l’évêque magnifie les qualités des Noirs et l’apport positif qu’ils ont fait la civilisation ainsi qu’aux patries auxquelles ils appartiennent. C‘est un chant à la gloire des Noirs, mais aussi des patries qui les comptent parmi leurs enfants : L’histoire des Noirs américains est la pour prouver les aptitudes de la race


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On constate donc là l'énorme différence doctrinale et politique entre la Très Sainte Eglise Catholique Traditionnelle (bénie soit-elle) – avant que Satan ne l'aveugle en 1962 à l'occasion du concile Vatican II, en dépit du fait que celui-ci réunit le plus grand nombre d'ecclésiastiques avec la condition de majorité la plus difficile à atteindre de son histoire (2/3 contre 1/2 pour les précédents) – et la gauche judéo-maçonnico-reptilienne impie athée satanique concernant le problème racial. Ca saute vraiment aux yeux. Rien à voir. Aucune chance que cela aboutisse à la fin au même résultat.

Prions donc, très chers frères en Jésus Christ, pour que se réalise le glorieux objectif de l'Eglise qu'est l'avènement d'un Reich Brésilien Catholique Traditionaliste.


21f601  No.55701

Amen ! Loué soit le Christ Roi !


47ddff  No.56326

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>>55563

>Quant à une radicale infériorité du Noir, comparée à un frère blanc, nous pouvons la nier, et ceci, en nous basant sur sa conduite pendant la brève période qui s’est écoulée depuis qu’on lui a rendu l’usage de sa liberté. Et s’il existe quelque infériorité, nous pouvoris l’attribuer à sa condition malheureuse, qui a duré des siècles, aussi bien en Amérique que dans son Afrique natale.

Mais bien sûr.




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