Le marchand de Venise (2004) : cette adaptation avec Pacino, étonnamment, n'édulcore pas tant la cruauté de (((Shylock))).
Dieu seul le sait : en 1944, un soldat (Robert Mitchum) se retrouve seul sur une île avec une religieuse.
Nashville Lady : l'histoire vraie d'une chanteuse country au sein d'une Amérique blanche et profonde comme on l'aime.
Rescue Dawn : captivité de prisonniers américains dans un camp de jaunes au Laos. Le personnage principal (Christian Bale) est inspiré d'un officier ricain qui a réellement existé. Le film vaut le détour pour l'ingéniosité et la bravoure dont il fait preuve.
La fille de Ryan : la vie des habitants d'un village traditionnel en Irlande, à travers différentes relations amoureuses et intrigues.
Docteur Jivago : histoire de la révolution russe sur plusieurs années. Sans doute un peu de propagande dedans - le film est adapté du livre d'un (((écrivain))) - mais la tyrannie des bolchéviques mangeurs d'homme est bien dépeinte.
Taxi Driver : un bon aperçu de la crasse new-yorkaise des années 70. L'anti-héros blanc, légitimement éthno-sceptique et sous tension pendant tout le film, est étrangement dépeint comme un héros à la fin du film. Impensable aujourd'hui.
Dersou Ouzala : histoire vraie d'un officier russe (adapté du livre éponyme) se liant d'amitié avec un jaune de Sibérie. Contemplatif et assez touchant.
Les 400 coups : parmi de nombreux films insupportables, Truffaut en a tout de même réalisé un agréable, sur l'enfance. En décor, une France qu'on aimerait retrouver.
Aux Sources du Nil : histoire vraie de deux explorateurs en Afrique. On n'échappera à quelques discours anti-coloniaux, voire pire, mais la manière dont les neiges sont dépeints est intéressante (tribus très violentes et primitives).
Un des explorateurs est connu pour avoir écrit un livre sur les crimes rituels d'une certaine communauté.
L'île sur le toit du monde : film fantastique daté mais qui se regarde; ambiance Jules Verne. Des aventuriers cherchent une île non répertoriée dans le Grand Nord.
Porte des Lilas : avec Brassens et Pierre Brasseur. Un voyou vient troubler le quotidien d'un quartier de Paris. Belles images et France d'hier, agréable à regarder. Pas trop de gauchisme.
Le Seigneur des Anneaux : pour le sens caché que l'on connaît.