Analyse intéressante d'ER :
Emmanuel Macron est sous pression. Pas celle des Gilets jaunes, celle de l’État profond. Pris en tenaille entre l’affaire Benalla et l’affaire Finkielkraut, le président de la République a-t-il cédé aux injonctions liberticides du lobby israélien lors du 34e dîner du Conseil représentatif des Institutions juives de France ?
L’affaire Benalla et l’affaire Finkielkraut ont cela en commun qu’elles sont deux événements [1] surexploités par le lobby israélien en France pour contraindre Emmanuel Macron et le pouvoir exécutif. Les contraindre à quoi ? À s’aligner sur les intérêts et les directives d’un réseau inquiet de la montée de la contestation populiste en France et nerveux à cause de sa perte de pouvoir à l’international.
En clair les sionistes veulent que la France adopte totalement leur vision des choses, c’est-à-dire le soutien militaire et économique indéfectible à l’État d’Israël et la soumission idéologique à la théorie du choc des civilisations.
Mais ce prétentieux de Macron ne l’entend pas de cette oreille, il a été mis en poste pour une autre mission : achever la pressurisation économique de la France dans le cadre d’une unification fiscale à visée transatlantique. Et depuis son élection de mai 2016, l’euromondialiste Macron résiste relativement aux demandes incessantes et totalitaires des atlanto-sionistes…
Demandes incessantes et totalitaires qui sont explicites : dissoudre les « groupes constitués qui prêchent l’antisémitisme » (E&R, la communauté musulmane, les Gilets jaunes ?), restreindre la liberté d’expression sur Internet, pénaliser l’antisionisme. Des demandes explicites mais anti-populaires au possible et juridiquement intenables… Sauf à basculer complètement dans la dictature communautaire.
Si Macron n’a toujours pas cédé malgré la pression, ce n’est pas qu’il soit un fervent défenseur de la cause antisioniste, c’est que le représentant de Rothschild en France a, contre toute attente, bon espoir de rester en place.
Une certaine frange de l’oligarchie tient en effet à reprendre la barre en orientant la contestation populaire et sociale vers le national-sionisme, cette arnaque identitaire et raciale. Une autre frange mise sur la dénationalisation et la désocialisation des revendications du peuple soit une réduction de la dimension révolutionnaire à l’escroquerie antifasciste et sociétale.
Dans les deux cas (Marine Le Pen et l’union des droites zemmouriennes d’un côté, Jean-Luc Mélenchon et sa VIe République progressiste et maçonnique [2] de l’autre), la République communautaire sera sauvée et les veaux français seront bien gardés.
Sauf que face à ces incertitudes et ces calculs, Macron et son entourage se disent qu’ils ont encore les moyens de tenir.
L’avenir nous dira prochainement si l’État profond ira jusqu’à remplacer ce président ultra égocentrique qui risque de livrer en pâture les « élites » à la colère du peuple…
Si Macron refuse encore de se Vallsiser (donc d’affirmer son ultrasionisme) et de se Sarkozyser (donc de masquer son ultralibéralisme), il y a fort à parier que le quarantenaire prophète de la win attitude se fasse lâcher en rase campagne avant de se faire lyncher en centre-ville.
L’affaire Benalla est à ce titre plus qu’emblématique. Quelques heures avant son discours au dîner du CRIF, le président de la République a été directement pointé du doigt par la commission d’enquête du Sénat qui a parlé de « dysfonctionnements majeurs » au sommet de l’État. L’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron était donc en détention provisoire et passible de poursuite au moment où son patron était sommé de prendre des mesures fortes contre l’antisémitisme… Sans compter la saisine de la justice sur les déclarations des principaux collaborateurs du président, à commencer par Patrick « Monsieur flashball » Strzoda.
Malgré les envolées lyriques et intellectuelles (Jupiter 1er se prend pour un philosophe), on a senti l’auditoire décontenancé, déçu. On peut même imaginer que ceux qui attendaient « des actes et des lois » grincent des dents. Car en dehors de la communication sur un ton grave et solennel, malgré les déclarations sur « une résurgence de l’antisémitisme inédite depuis la Seconde Guerre mondiale », le chef d’État a temporisé en repoussant les mesures liberticides exigées.
Une proposition de loi destinée à « lutter contre la propagation de propos haineux sur Internet » sera bien déposée devant le Parlement au mois de mai 2019. Mais comme cela paraît loin et abstrait pour les tenants hystériques de la sanctuarisation communautaire ! [3]