>>111933
Merci, voici un savoureux résumé de la pensée de (((Derrida))), l'idole intello de la "french theory", qui inspire entre autres les SJW :
> L’arrière-pensée de la déconstruction est de déconstruire les mécanismes des États-nations forts qui pratiquent de puissantes politiques d’immigration, de déconstruire la rhétorique du nationalisme, la politique liée au lieu, la métaphysique de la terre natale et de la langue maternelle (…) L’idée est désamorcer les bombes (…) de l’identité que les États-nations fabriquent pour se défendre contre l’étranger, contre les Juifs, les Arabes et les immigrés (…) qui sont tous (…) tout à fait autres.
> Contrairement à ce qu’affirment les critiques négligentes de Derrida, la passion de la déconstruction est profondément politique, car la déconstruction est un discours intransigeant, quoique indirect, sur la démocratie, sur la démocratie à venir. La démocratie chez Derrida est un régime radicalement pluraliste qui résiste à la terreur d’une unité organique, ethnique et spirituelle, aux liens naturels et natifs de la nation (natus, natio), lesquels réduisent en poussière tout ce qui n’est pas apparenté au type et au genre (Geschlecht) dominant. Il rêve d’une nation sans clôture nationaliste ou nativiste, d’une communauté sans identité, ou d’une communauté non-identique qui ne peut ni dire je, ni dire nous, car après tout, l’idée même de communauté est de nous renforcer (munis, muneris) en commun contre l’autre.
Et ce n'est même pas partisan, puisque ce n'est pas de la main de Kevin McDonald, mais d'un spécialiste de la philosophie (Caputo).