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4c34a9  No.89438

https://w2.vatican.va/content/pius-xi/fr/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_19301231_casti-connubii.html

L'une des plus utile et des plus belles encyclique de la part de l'un des dernier pape. Utile à la société dans son ensemble, mais aussi aux futurs pères de famille pour établir des saines règles au sein de leur foyer.

Afin d'attiser la curiosité du lecteur, je m'en vais vous mettre quelques extraits, qui ne remplacent pas la lecture du texte entier, à tête reposé, sans jongler entre les onglets toute les 2 minutes ;o)

TITRE:

CASTI CONNUBII

LETTRE ENCYCLIQUE DU SOUVERAIN PONTIFE PIE XI

SUR LE MARIAGE CHRÉTIEN CONSIDÉRÉ AU POINT DE VUE DE LA CONDITION PRÉSENTE, DES NÉCESSITÉS, DES ERREURS ET DES VICES DE LA FAMILLE ET DE LA SOCIÉTÉ

EXTRAITS:

I-1.

(Sur la procréation)

« Que la procréation des enfants soit la raison du mariage, l'Apôtre en témoigne en ces termes : Je veux, déclare-t-il, que les jeunes filles se marient. Et comme pour répondre à cette question : Mais pourquoi ? il poursuit aussitôt : qu'elles procréent des enfants, qu'elles soient mères de famille. »

I-2.

(Sur la fidélité)

Notre-Seigneur n'a d'ailleurs pas seulement voulu condamner, toute forme de polygamie et de polyandrie, successive ou simultanée, ou encore tout acte déshonnête extérieur ; mais, pour assurer complètement l'inviolabilité des frontières sacrées de l'union conjugale, il a prohibé aussi les pensées et les désirs volontaires concernant toutes ces choses : « Et moi je vous dis que quiconque arrête sur une femme des regards de concupiscence a déjà commis l'adultère dans son cœur. »

(Sur l'interdiction de se refuser à son conjoint)

Cette même charité doit harmoniser tort le reste des droits et des devoirs des époux : et ainsi, ce n'est pas seulement la loi de justice, c'est la règle de la charité qu'il faut reconnaître dans ce mot de l'Apôtre : « Que le mari rende à la femme son dû ; et pareillement, la femme à son mari. »

(Sur la soumission de la femme à son mari)

Cet ordre implique et la primauté du mari sur sa femme et ses enfants, et la soumission empressée de la femme ainsi que son obéissance spontanée, ce que l'Apôtre recommande en ces termes : « que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur ; parce que l'homme est le chef de la femme comme le Christ est le Chef de l’Eglise. »

I-3

(Sur l'interdiction de divorcer)

Et tout d'abord, pour ce qui regarde l'indissolubilité du contrat nuptial, le Christ lui-même y insiste quant il dit : « Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare point » (33), et : « Tout homme qui renvoie sa femme et en prend une autre commet l'adultère : et celui qui prend la femme répudiée par un autre commet un adultère, lui aussi. »

(…)

Combien nombreux et précieux, d'ailleurs, sont les biens qui découlent de l'indissolubilité matrimoniale, il suffit, pour s'en rendre compte, de considérer, même superficiellement, soit le bien des époux et de leurs enfants, soit le salut de la société humaine.

II-1

(Sur la propagande en faveur du divorce et du vice)

Ce n'est plus, en effet, dans le secret ni dans les ténèbres, mais au grand jour, que, laissant de côté toute pudeur, on foule aux pieds ou l'on tourne en dérision la sainteté du mariage, par la parole et par les écrits, par les représentations théâtrales de tout genre, par les romans, les récits passionnés et légers, les projections cinématographiques, les discours radiophonés, par toutes les inventions les plus récentes de la science. on y exalte au contraire les divorces, les adultères et les vices les plus ignominieux, et, si on ne va pas jusqu'à les exalter, on les y peint sous de telles couleurs qu'ils paraissent innocentés de toute faute et de toute infamie.

Partie 1/2

4c34a9  No.89439

Partie 2/2

II-2

(Contre l'évitement des naissances par les pratiques vicieuses, telle la masturbation)

Mais pour aborder en détail l'exposé de ce qui s'oppose à chacun des biens du mariage, il faut commencer par les enfants, que beaucoup osent nommer une charge fastidieuse de la vie conjugale : à les en croire, les époux doivent avec soin s'épargner cette charge, non point, d'ailleurs, par une vertueuse continence (permise dans le Mariage aussi, quand les deux époux y consentent), mais en viciant l'acte de la nature.

(…)

Comme le rappelle saint Augustin : « Même avec la femme légitime, l'acte conjugal devient illicite et honteux dès lors que la conception de l'enfant y est évitée. C'est ce que faisait Onan, fils de Judas, ce pourquoi Dieu l'a mis à mort. » (47)

(Contre l'infanticide)

Mais il faut encore, Vénérables Frères, mentionner un autre crime extrêmement grave par lequel il est attenté à la vie de l'enfant encore caché dans le sein de sa mère. (…)

A coup sûr, si les deux conjoints en sont là, ils ne méritent pas le nom d'époux ; et si dés le début ils ont été tels ce n'est pas pour se marier qu'ils se sont réunis, mais bien plutôt pour se livrer à la fornication : s'ils ne sont pas tels tous deux, j'ose dire : ou celle-là est d'une certaine manière la prostituée de son mari, ou celui. ci est l'adultère de sa femme.

(Contre l'eugénisme comme justification au crime)

Que si les autorités de l'Etat n'omettent pas seulement de protéger ces petits, mais que, par leurs lois et leurs décrets, ils les abandonnent et les livrent même aux mains de médecins ou d'autres, pour que ceux-ci les tuent, qu'ils se souviennent que Dieu est juge et vengeur du sang innocent qui, de la terre, crie vers le ciel.

(…)

Il en est, en effet, qui, trop préoccupés des fins eugéniques, ne se contentent pas de donner des conseils salutaires pour assurer plus sûrement la santé et la vigueur de l'enfant — ce qui n'est certes pas contraire à la droite raison, — mais qui mettent la fin eugénique au-dessus de toute autre (…) Tous ceux qui agissent de la sorte oublient complètement que la famille est plus sacrée que l'Etat, et que surtout, les hommes ne sont pas engendrés pour la terre et pour le temps, mais pour le ciel et l'éternité.

(Contre l'émancipation de la femme)

Les mêmes maîtres d'erreurs qui ternissent l'éclat de la fidélité et de la chasteté nuptiales n'hésitent pas à attaquer la fidèle et honnête subordination de la femme à son mari.

Ils décident que cette émancipation doit être triple, qu'elle doit se réaliser dans le gouvernement de la vie domestique, dans l'administration des ressources familiales, dans la faculté d'empêcher ou de détruire la vie de l'enfant, et ils l'appellent sociale, économique, physiologique. (…) ils veulent que les femmes soient à leur gré affranchies des charges conjugales et maternelles de l'épouse (ce qui n'est pas émancipation, mais crime détestable) (…) que la femme, même à l'insu de son mari, et contre sa volonté, puisse librement avoir ses affaires, les gérer, les administrer, sans se soucier autrement (…) ils enlèvent à la femme les soins domestiques, ceux des enfants et ceux de la famille, pour que, ceux là négligés, elle puisse se livrer à son génie naturel, se consacrer aux affaires et occuper des charges, même les charges publiques.

(…)

Mais ce n'est pas là, une vraie émancipation de la femme (…) c'est bien plutôt une corruption de l'esprit de la femme et de la dignité maternelle, un bouleversement aussi de toute la famille, par où le mari est privé de sa femme, les enfants de leur mère, la maison et la famille tout entière d'une gardienne toujours vigilante.

L'encyclique se termine par les remèdes à apporter à cette décadence, en voici le sommaire:

III. Comment éliminer ces abus et rétablir partout le respect dû au mariage ?

Méditer l’idée divine sur le mariage.

Attirer les grâces divines par une vie sincèrement chrétienne.

Docilité aux enseignements de l’Eglise et obéissance à ses prescription.

La doctrine du mariage chrétien enseignée avec zèle.

La coopération des époux aux grâces du sacrement.

La préparation nécessaire au mariage.

Les difficultés économiques qu'il faut résoudre.

La collaboration de l’Eglise et de l’Etat.

Les exhortations et la prière du Saint Père.




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