>>12908
Malheureusement pas assez.
http://sansconcessiontv.org/phdnm/lettre-a-jean-marie-lepen/
J’admets sans peine que l’affaire du « détail » a été calamiteuse. Mais pas pour les raisons qu’allèguent les partisans de la respectabilité, bien au contraire. Car ce fameux 13 septembre 1987, vous n’avez pas attaqué de front le bobard de la Shoah. Vous vous êtes contenté de déclarer :
>Je me pose un certain nombre de questions. Je ne dis pas que les chambres à gaz n’ont pas existé. Je n’ai pas pu moi-même en voir. Je n’ai pas étudié spécialement la question. Mais je crois que c’est un point de détail de l’histoire de la seconde guerre mondiale.
Bref, après avoir affirmé, dans les trois premières phrases, que la porte pouvait rester ouverte à certaines révisions, vous avez finalement « botté en touche » pour ne pas avancer plus sur un terrain mouvant. Il n’y a donc pas eu attaque frontale, mais esquive.
Mais c’est finalement cette esquive qui s’est, à la longue, retournée contre vous. Car aujourd’hui, dans la tête de beaucoup, vous n’êtes pas l’infâme révisionniste qui nierait la réalité de la Shoah, vous êtes pis : vous êtes l’ignoble individu pour qui le massacre de six millions d’innocents dans les camps de la mort est un fait vrai mais sans importance, un « détail »
L’entre-deux tours des élections présidentielles de 2002 l’a amplement démontré.
La mauvaise foi de vos adversaires rend toujours actuelles ces paroles du Christ : « Dites seulement oui si c’est oui, non si c’est non. Le reste vient du Malin » (Matthieu, V, 37). Vous croyez en l’existence des chambres à gaz homicides allemandes ? Il fallait le dire clairement.
Vous n’y croyez pas ? Il fallait le dire tout aussi clairement et ne pas botter maladroitement en touche.
Certes, dans ce dernier cas, on vous aurait injurié, sali et poursuivi. Mais au moins auriez-vous pu, lors du grand procès qui vous aurait immanquablement été intenté, provoquer ce fameux débat public que tous les révisionnistes réclament depuis plus de vingt ans. Car à l’époque, la loi Gayssot n’existait pas ; tout était donc encore possible devant un tribunal. Et un procès Le Pen pour révisionnisme n’aurait pas pu être passé sous silence. Il aurait au contraire fait la « une » de nombreux journaux, y compris hors de nos frontières.
Oui, vraiment, vous aviez là l’occasion de libérer le monde de cet infâme bobard qui condamne l’Europe blanche et chrétienne à la mort.
Vous ne l’avez pas saisie, préférant un repli stratégique. Cela n’a servi à rien. Non seulement vous avez été très lourdement condamné, mais en plus, tout comme, hier, Poincaré était l’homme qui « riait dans les cimetières », vous êtes aujourd’hui l’individu qui « affirme que six millions d’exterminés sont un détail ».
C’est clair : votre stratégie de repli face au mensonge de l’ « Holocauste » s’est finalement retournée contre vous et s’est muée en Bérézina.