>>11837
Alors il y a du vrai dans ce que tu dis, mais aussi beaucoup de conneries. J'ai personellement rencontré énormément de gens des classes supérieures, cultivés, et de bonne condition sociale dans les rangs des mouvements nationalistes, ce qui n'est pas le cas des crasseux camés migrantophiles du NPA, qui traînent en L1 à la fac passé 30 ans…
En réalité, le profil moyen du militant aujourd'hui, est celui de l'étudiant en droit/histoire ou en prépa littéraire ou scientifique. On croise aussi pas mal d'étudiants en école d'ingé, dans des filières assez sélectives et essentiellements blanches, avec une tendance de droite chez les profs.
Les Low-IQ, souvent des skins issus de la mouvance hooligan, finissent toujours par se faire dégager car ils soulent tout le monde, et retournent traîner dans les mouvements bikers etc autour d'Ayoub et consort…
De manière générale, croire que l'on ne trouvera que des paumés dans les mouvements faf est une bêtise, car la plupart des cassos blancs sont apolitiques, et sont déjà négrifiés mentalement.
Ensuite, pour ce qui est du réseau et de la "fachosphère", c'est une réalité. Nombre d'anciens gudards, de militants radicaux de la vieille époque se sont rangés, et occupent des profession diverses, dans le domaine du droit, de l'administration, des ressources humaines, on trouve aussi beaucoup d'auto-entrepreneurs, etc… Il y a un véritable réseau qui permet à ceux qui se sont fait grillé de pouvoir se reconvertir dans certaines branches, de bénéficier d'un support financier et moral, etc…
C'est beaucoup moins visible que pour l'extrême gauche, en raison de la nature non-officielle/clandestine de ces cercles, mais c'est une réalité nénamoins, que l'on découvre vite lorsque l'on commence à fréquenter les mouvements natios.
Ensuite, ce que tu dis sur le fait que le passé de militant d'ED colle à la peau et empêche de faire carrière dans la droite traditionnelle, c'est une vaste connerie. Il suffit de creuser un peu pour voir que bon nombre de pontes des Républicains issus du RPR, sont d'anciens gudards/ratonneurs qui se sont calmés, pour entrer dans les rangs du système et avoir leur place au chaud. J'ai même quelques noms croustillants, que je ne m'abaisserait pas à dévoiler ici…
Bref, je comprends que tu as pensé bien faire, mais la réalité est telle que l'on ne peut se faire une véritable idée de l'extrême droite actuelle uniquement en traînant sur Internet.
La vérité est que la situation est bien moins pire que ce que quelques nationalistes de salon comme Shalomos aiment raconter. Il y a encore des réseaux costauds sur lesquels s'appuyer notamment dans les plus hautes sphères de la société via les hautes écoles comme Polytechnique ou Saint Cyr, avec les réseaux catholiques intégristes…