Sur la plage abandonnée,
Coquillage et crustacés,
Qui l'eût cru implorent la perte des immigrés,
Qui depuis qu'ils ont coulé
les ont vraiment rassasiés.
Dans des valises en carton,
Pas d'jambon pas d'saucisson,
Que du poulet KFC et des melons.
Pourtant ils reviendront bien l'année prochaine,
Les bamboulas et leurs négrillons.
Mais en attendant on est en peine,
De plus manger à foison !
Les boucaques devraient s'habituer,
À couler sous leurs voiliers.
Et c'est les crabes, les crustacés
Qui ne vont de rien manquer.
Le soleil leur grand copain,
Ne les brûlera que de loin,
Croyant qu'ils semblent vraiment un peu fâchés,
D'être tous les deux séparés.
Les embarcations rejoignant l'Europe
De la Lybie à l' Italie de Salvini
s'il y a du grain, ce sera du propre,
On s'ra privé de nos nouveaux amis !
Mais aux premiers jours d'été,
Tous les ennuis oubliés,
Ils reviendront faire la fête aux crustacés,
De la plage ensoleillée,
De la plage ensoleillée,
De la plage ensoleillée…